Depuis l'apparition d'Internet, le coût pour lancer un business et les barrières à l'entrée n'ont jamais été aussi faibles. Grâce aux réseaux sociaux, la distribution est devenue une commodité, le financement est de plus en plus disponible, et les coûts de structure se sont effondrés (au lieu d'avoir mon propre serveur, je les loue à Amazon Web Services).

Cette révolution n'aurait pas été possible sans le code. Si les premiers langages informatiques sont apparus dans les années 1940 avec le premier ordinateur baptisé ENIAC, ils ont pris une place considérable depuis l'arrivée du web 2.0, un web devenu facile d'utilisation grâce à des interfaces simplifiées et des interactions possibles entre utilisateurs.

En 2011, l'investisseur américain Marc Andreessen consacre la puissance du code dans son célèbre Software is eating the world. Le constat est limpide : le software envahit tous les secteurs d'activité. Le code permet à n'importe quel développeur de proposer un produit en ligne directement.

Le problème, c'est qu'il reste une barrière : savoir coder. Alors depuis quelques années, une multitude d'outils proposant de créer des logiciels et des applications en se passant de la programmation informatique traditionnelle sont apparus et leur utilisation explose. Low code is eating the world.